dimanche 25 février 2007

Vol dans les Laurentides

Après un mois Terre à Terre, nous avons fait un petit "voyage" dans les Laurentides. Cette région du Québec, au Nord de MTL, est très valonnée et de nombreuses stations de skis profitent de chaque petite butte. Marc et Julien ont été tester les pistes du mont Tremblant, dans une station fort sympathique, tandis que j'ai poussé la yaris jusqu'à l'aéroport de La Macaza pour aller voler sur un anthique piper cub j3 de 60 ans d'âge! Voilà le poussin :



Le temps était par chance de la partie, et la visibilité était exceptionnelle!

Comme vous pouvez le voir sur la photo, le piper troc ses pneus pour une paire de ski durant la saison hivernale. C'était pour moi l'occasion de découvrir de nouvelles sensations, alliant le pilotage et la glisse. Il faut dire que la région est particulièrement adaptée à ce genre de pratique. Le froid de l'hiver permet aux lacs de geler suffisament pour supporter le poids d'un avion, et la région regorge de plans d'eau. Il y a environ 50 lacs situés à moins d'1/4 d'heure de vol de l'aérodrome de départ, chacun d'eux offrant une multitude de pistes différentes, suivant l'état de sa surface, la direction du vent et...l'envie du pilote :o)

Chaque "tâche" blanche est un lac, vus ici comme des pistes!


J'ai effectué 2 vols durant cette journée :
  • Prise en main de l'appareil et apprentissage des bases sur le lac riverain de l'aérodrome le matin,
  • Balade dans les environs l'après midi, avec une multitude d'atterrissage sur des teerrains de jeu toujours différents.

Mais avant de voler, il faut...monter dans l'avion, et oui! Ca n'est pas si facile que cela. Il faut s'aider de chaque armature pour réussir à grimper en place avant, le tout sans s'appuyer sur le fauteil et en faisant attention au reste...


Le cockpit est spartiate mais tous les instruments nécessaires sont (évidemment) présents. De toute façon, les contraintes sont très réduites et le plaisir n'en est qu'accru : un peu de radio, faire attention aux autres avions et voler à une hauteur telle que les arbres ne raccrochent pas l'appareil, quand même... (non, non, là je ne déconne pas!)



Pour le décollage, on ne prend pas la piste, mais on se sert de la bande enneigée sur son côté droit. Dès le roulage, on prend du plaisir à piloter l'avion dans ces conditions : 1700 tr/min pour vaincre la résistance de la neige, le manche plutôt vers l'avant afin de soulager la roulette arrière et, ô miracle, on avance! 500 m plus loin on effectue une belle glissade pour mettre le nez de l'avion dans le vent, plein gaz et c'est partit!


Pour ce premier vol de prise en main, on commence par quelques atterrissages sur le bord de piste. La technique diffère des atterrissages sur roue. Il faut garder environ 1500 tr/min au moteur, et arrondir très très doucement afin de ne pas faire remonter l'appareil. Cette puissance à l'atterrissage m'est inhabituelle et il me faut quelques essais pour arriver à moins faire rebondir le piper ^^. Une fois que l'avion touche le sol, le frottement de la neige le fait décélérer doucement jusqu'à l'arrêt.

Deux tours de piste plus tard, on part sur le plan d'eau situé au Nord de l'aérodrome, terrain de jeu naturel où la poudreuse est merveilleuse (la photo ne la montre pas, il faut l'imaginer ;o) :

La piste de l'aéroport fait environ 1 km de long. Le plan d'eau au Nord est donc immense!

Après 3/4 d'heure de vol il est (déjà) temps de ramener l'avion au parking. L'après-midi, place à la liberté des grands espaces! On s'écarte de l'aérodrome de départ pour aller tester une multitude de pistes différentes. A peine l'avion posé sur un lac qu'on en redemande, et la piste suivante est très rapidement sélectionnée... L'appareil tout juste redécollé, il est inutile d'attendre de prendre de l'altitude pour se diriger vers la piste suivante, on fonce directement dans sa direction! Les cimes des arbres ne passent pas très loin, et encore moins loin lors de virages, mais il ne faut pas croire que l'on en oublie la sécurité, pas du tout!

Une petite partie du terrain de jeu de l'après midi.

Le meilleur moment de la journée a été d'atterrir sur le long couloir situé à gauche de la photo ci dessus. Je ne sais pas pourquoi une telle bande rectiligne existe, reliant toutes ces petites étendues d'eau, mais c'était vraiment impressionnant...

Le vent soufflant du Nord, on vise l'extrémité basse de la ligne pour commencer notre atterrissage. Après vérification de l'état de surface du lac, la descente commence en rasant encore une fois la forêt. Le passage est étroit et les sapins bordant les rives ne paraissent pas très éloignés. A l'atterrissage, on fait vraiment très attention à chaque mouvement de l'appareil, afin de ne pas se rapprocher des bordures, et tout se déroule convenablement: après un petit rebond (éh éh), l'avion fini par ralentir.
On décide alors de redécoller mais Pierre Etienne, l'instructeur, me propose de rester à mi hauteur d'arbre, soit environ 15 m de haut, et de continuer dans cette tranchée. C'est très impressionnant et on se rend facilement compte de la vitesse de l'appareil lorsque l'on voit les arbres défiler rapidement. Mais ce n'est pas fini! Comme on peut le remarquer sur la carte, il y a un étranglement, où le passage ne fait pas plus de 30m de large... Pour un avion d'une dizaine de mètres d'envergure, c'est très peu! Le rapprochement vers ce chenal est stupéfiant, et chaque petite variation de l'avion est rapidement contrée afin d'y arriver le plus précisément possible. Le passage se fait à environ 75 noeuds (120 km/h), vitesse procurant énormément de sensations et il faut se pincer pour croire que l'on vient de le faire!
On fnit cette partie par un 180° par la gauche en radada, afin de repasser dans cette coulée prodigieuse...




Enfin, une heure passe toujours trop vite la tête dans les nuages, et après tout ce plaisir, il est tems de rentrer ce joli oiseau dans son nid douillet. A quand la prochaine fois ?

lundi 19 février 2007

Ouaou, on a plein de neige !

Les intempéries nous ayant fait annuler notre week end à New York, nous nous sommes donc rabattu sur une petite ballade au ski. Voici quelques photos pour vous faire partager la neige du Canada :

Les pistes, pleines de poudreuse :o)

Mais d'où viennent ces monts dans le paysage très très plat du Québec?


Piti quad

Les pistes éclairées, jusque 2h du mat ce samedi !!!

dimanche 18 février 2007

Location de tuture

Pour changer d'air ce week end, et vu que notre petit voyage à New York n'a pas été possible, nous sommes aller faire du ski sur un des monts proche de MTL. Il a donc fallu louer une voiture pour s'y rendre.
Après avoir regardé les offres sur internenet, je me décide d'aller en chercher une chez "enterprise". Pour cela, direction l'aéroport, que j'atteinds après 1 grosse heure de transport en commun (arg !!!). Arrivé là bas, surprise, plus de voiture de libre chez ce loueur...Pas de pb, il y en a encore plein de différents! Deuxième loueur...plus de voiture...oups! Enfin, il en restait chez un troisième, sauvé!

Je choisis donc leur plus petite voiture, dans la gamme "compacte", qui a le doux nom d'Elantra. Surprise! Ils n'ont pas la même définition de compacte que moi, c'est plutôt taille familliale :


C'est là que j'ai commencé à me marrer. Et oui, c'est une boîte auto... Même pas peur, je test le premier cran : marche arrière! On stop tout et on choisit le second et, miracle de la technologie, ca avance. C'est quand même spécial ces boîtes, on croirait conduire une voiture ds un jeu vidéo, éh éh.

Départ le lendemain pour la station de ski, en prenant l'autoroute de l'est de la ville. Là, ca a été un peu folklorique. Alors que l'on roulait tranquillou, à la vitesse des voitures qui nous précédaient, on arrive sur un passage non protégé du vent. Un peu de blizzard envoie de la neige sur la route, et créé une bonne piste de ski ;o)
Même en freinant tout doucettement (boîte auto -> comment on débraye ?), la voiture part un peu en travers, le 4x4 de devant se rapproche doucement et...fini par faire une sortie de piste (mais non, il voulait se garer, sur le bord de l'autoroute !). Ouf, on fini par contrôler la titine sans tutoyer les bas côtés et on peut continuer tranquillement notre route.

Après une grosse journée de ski, terrible, c'est le retour !

Hop hop hop, marche arrière pour sortir du parking, et on est reparti. J'ai un petit peu de mal à avancer, à cause (c'est tout du moins ce que j'ai cru sur le moment) de la présence de neige sur la route. Au bout de 2 km à accélérer franchement pour avancer, je me suis en fait rendu compte que...le frein à main était resté serré... Pfff, il freine même pas bien ^^

A quelqu'un qui se reconnaitra : j'ai bien mes 2 mains sur le volant !!!

Mais je trouvais que je n'en n'avait pas fait assez. De retour à l'appart, et bien qu'un monticule de neige soit présent sur le bord du trottoir, j'avance pour me garer. Erreur!!! On se retrouve bloqué par la neige! Bon, pas d'panique, on sort tous de la voiture pour aller voir ce qu'il se passe. Marco, Ju et Gui tentent alors plein de choses pour pouvoir se sortir de là, avant que, dans un éclair de génie, je me rappelle que...j'avais laissé le frein serré en sortant de la voiture, éh éh!
Pour ne pas trop les enrager, rien de mieux que de placer un petit "Euh, les gars, vous voulez pas essayer de repousser la voiture par devant, j'ai eu l'impression qu'elle bougeait quand vous l'avez fait tout à l'heure ?". Evidemment, la tuture est sortie toute seule cette fois ci, et l'idée est bien passée! A la la, sacré frein à main, n'est-ce pas les gars ^^?

Enfin je ne résiste pas à l'envie de vous dire notre consommation, en roulant entre 100-120 km/h sur l'autoraute et en faisant un peu de ville : 13 l aux 100 km...

jeudi 8 février 2007

MTL

Toujours lors de la semaine "open museum", nous avons été au musée de pointe à callière. Un peu d'histoire de Montréal, des ruines en sous sol, une expo sur les iroquoiens, premiers habitants de l'île de Montréal et un belvédère pour faire des photos de la ville. En voici qq unes :

Le musée de ointe à Callière, sur un lieu chargé d'histoire de la ville

Petit tour d'horizon. Tout d'abord, l'un des plus anciens gratte ciel de MTL

Le pont Jacques quartier, reliant le centre ville à l'île ayant accueillie l'exposition universelle de 1967

L'île de l'expo universelle, avec la biosphère (la bulle), ancien pavillon américain

Le port de Montréal...gelé !

Maisons réalisées pour l'expo de 67, très spéciales...

mardi 6 février 2007

Les touristes

MTL a offert la possibilité à tous les étudiants étrangers de visiter différents musées gratuitement pendant toute la semaine dernière. On en a donc bien profiter, pour commencer, voici un apreçu du biodôme :

Il est situé dans la continuité du stade olympique, où quelques français y avaient brillé...


A l'intérieur, dépaysement total. Plusieurs régions terrestres y sont recréées, comme ici la jungle


Voici plusieurs spécimens rencontrés :
Le capybara, un pote !

Nif nif le cochon...

Des "crocrodiles"

Le ara hyacinthe, le plus gros perroquet du monde

Plusieurs races de singe sont visibles. Tout d'abord des Tamarins dorés

Ensuite un callimicio

Et voilà un Mar... A non, je me trompe, ce n'est qu'un descendant ;o) Par contre :

On a capturé Igor, aller hop, en tôle !

Un piranhas

Une loutre

Des macareux moines

Stars du grand écran, oscarisées l'an dernier